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Un Aïkido ou « des » aïkidos?

 

En effet, durant maintenant 38 ans de pratique, en ayant foulé des tatamis divers et variés, j’ai pu en entendre et en voir « des » Aïkidos !!!…

Des écoles différentes, de fédérations différentes, de pays différents…. mais en fait d’enseignants et plus simplement: de pratiquants différents.

La démultiplication des ressentis, des enseignements, des interprétations fait la richesse de notre art.

Mais c’est aussi ce qui en fait ses querelles de clochers, ses tatillonnages d’experts, ses froideurs entre clubs, ses coups de froids entre « fédés »… Et des diplômes ou des grades reconnus d’un coté, pas recevables de l’autre… Conflits et imbroglios stupides et compréhensibles à la fois…

Cette démultiplication du savoir et des interprétations est autant notre richesse que notre faiblesse vis à vis d’autres « sports de combat » où la compétition met tout le monde d’accord: « tu perds, alors tais toi, car j’ai gagné, point final! ».

Parfois un bon système binaire et on n’en parle plus !

Mais là aussi, un art de combat anti-compétition, c’est ça aussi notre originalité.

Que ce soit en politique ou en religion, les discours, les principes, les textes originels auront et seront toujours portés à interprétations. C’est le propre de l’homme.

Pour ce qui nous concerne, tout commence à l’origine, par la lente élaboration de l’ Aïki.

Il suffit de visionner les divers films sur O senseï et de s’intéresser à sa genèse pour comprendre que l’ Aïki de 1930, n’a rien à voir avec celui de 1950, puis de 1969 (déçès du fondateur) et de l’ Aïki d’aujourd’hui… Les doshu successifs (fils et petits fils) auront codifiés et aussi élagué, écarté certaines techniques (comme par exemple les sutémi). Ils auront également mis en place le système de grades.

Le fondateur aura élaboré son œuvre par la suite de plusieurs touches correspondant à plusieurs époques, comme autant de strates successives.

Son œuvre aboutie en fin de vie n’avait plus grand chose à voir avec les prémices de l’ Aïki-jutsu d’origine.

En effet, le fondateur était beaucoup plus « mystique » en fin de vie. Son Aïkido étant devenu très éthéré, vers la fin , il le pratiquait une fois après avoir lancé des prières shinto…

On peut alors aisément comprendre que ses Uchi-deshi (élèves maîtres assistants) l’ayant fréquenté en 1930, ne professaient pas le même enseignement que ceux de 1969…

L’Aïkido enseigné dans les écoles de police, n’avaient certainement pas le même objectif que celui diffusé à l’ Aïkikaï. Et Shioda senseï qui assurait une démonstration devant JF Kennedy contre son garde du corps ou O sensei contre des GI américains sur le toit du dôjô, n’avaient certainement pas la même volonté de convaincre que lorsqu’il en faisait devant les hauts dignitaires japonais.

voir multiples facettes de l’Aïki dans cette vidéo:

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