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AIKIDO AU FEMININ

Lorsque la souplesse, la finesse et la douceur gagnent contre le poids et les muscles…
Ici, point n’est question d’ouvrir un débat ni chercher la polémique sexiste. Simplement une envie de partager un ressenti sur la nuance que peut offrir l’Aikido aux femmes dans le monde des arts de combats.

De part sa nature, dans un rapport conflictuel, l’homme va plus régulièrement tendre à l’affrontement que la femme. Il a besoin de s’imposer plus que de rechercher la solution d’entente ou de compromis.

Les muscles passent souvent au premier plan. Il aura tendance à imposer (attention toutefois à ne pas généraliser) son “point de vue” à l’aide de ses muscles ou de son poids.

L’aikido va offrir tout autre chose. Construire avec celui (Aïte, ou Uke) qui désire entrer dans la sphère, qui attaque, qui provoque, qui veut, à priori nuire. Tori, le technicien, va construire par et au moyen de la force de celui-ci. On va trouver l’angle stratégique, le point de décrochage, l’axe inattaquable, le timing perturbant et la distance idéale afin de déstabiliser l’attaque aussi puissante et destructrice soit elle.

Tout au long du rapport avec l’autre, l’état d’esprit ne sera pas à terrasser, forcer, imposer, mais plutôt à construire, négocier, aller dans le sens, aspirer, absorber, ou amplifier. Le conflit aboutira rapidement à un accord tacite. En tout cas, à une baisse d’agressivité.

Il s’agit  plus, en fait d’une négociation physique que de l’ affrontement que proposent habituellement l’ensemble des nombreux autres sports de combat. Cette nouvelle perspective va, à notre vue, et sans trop généraliser,  plus dans le sens de l’état d’esprit féminin.

Les muscles et le poids, vont céder ici à une plus fine stratégie construite à base d’un esprit pacifique. Il s’agit alors plutôt d’un dialogue corporel qu’un combat de coq. Un échange constructif qui aboutira systématiquement à l’accord entre les deux partenaires (et non adversaires).

Dans certains sports “machos”, la femme est contrainte d’adopter un mental masculin ou de forger son corps à une discipline plutôt virile. En Aïki, On va surtout rechercher la fluidité dans les mouvements. La détente et la souplesse de nos articulations seront les “plus”, assurant une meilleure progression technique. Dépourvue de tout esprit de compétition, la volonté de battre, (d’humilier, de soumettre, de vaincre) sera oubliée au profit de l’accord, l’harmonie, et de la recherche systématique d’un compromis. La soif de gagner, est ici remplacée par le désir de construire ensemble et malgré tout.

Cette recherche, ce climat en terme de rapport humain convient parfaitement, selon nous, à l’état d’esprit féminin ainsi qu’à sa morphologie.

A Nogent, nous tendons d’ailleurs, et avec grand bonheur, à une belle parité sur nos tatamis.

PB