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Gérer les conflits par l’ Aïki…

Gérer les conflits par l’Aïkido

( tous les conflits?)

 

Sur un tatami, les attaques sont codifiées. Réparties en frappes (shomen, tsuki avec ou armes ou mains nues… parfois coups de pieds..) ou saisies (katate dori, ushiro kubi jime etc…) sous une bonne trentaine de forme.

La pratique de l’ Aïkido consiste à gérer cette attaque avec constamment en tête, l’idée de conduire de façon la plus fluide possible, l’énergie qu’elle aura produite, dans une finalité systématiquement pacifique.

Objectifs de très haute portée philosophique. Mais tellement difficile à mettre en pratique !

Difficile ?

La société, la famille, l’école, l’université nous ont appris à chercher à devenir « le » meilleur, d’avoir les meilleures notes de la classe. Plus tard, l’entreprise, le patron par le jeu de primes, d’émulation par objectifs,  de notation professionnelle, parfois par brimades poursuit la pression installée, devenue quasiment innée…

Parce qu’il va falloir d’abord lutter contre ses propres préjugés qui consistent à penser que lorsqu’il y a affrontement, conflit, lutte, combat, il faut un vainqueur et donc un perdant, être le plus fort, le gagnant… et qu’importe les conséquences sur l’autre. Pour atténuer les conséquences, on aura inventer le fair play…

Pour accentuer cette pression, les sports de combats les plus populaires contribuent à installer comme évidence, ces rapports de force dans l’inconscient populaire.

Oublier ce préjugé qui induit que, dans le contexte d’un combat, il y aura inexorablement de la casse, des dégâts physiques ou psychologiques (liés aux sentiments d’échecs ou au contraire, par la création de complexe de supériorité), de la douleur, voir du sang…. C’est une lourde étape pour l’ Aïkidoka débutant.

Une autre étape, non moins aisée, est de s’approprier et d’intégrer un travail sur soi énorme. Entrer le corps dans un moule…. s’approprier le « solfège » de l’ Aïkido, les kihon waza après avoir pétri le corps par toutes les formes de chutes au sol, d’attaques et d’esquives…

Aïkido, art pacifique…

L’ Aïkido offre en effet cette perspective. S’en sortir par un rapport « gagnant/gagnant ».

Utopie ? Inaccessible idéal ? Humanisme exacerbé ?

Ce fut toute la volonté d’ un homme exceptionnel, Morihei Ueshiba. Empreint autant de Budo (voie des armes) que de philosophie pacifique (voie de l’ Omotokyo). O-senseï croyait en la réconciliation des humains. Il aura créé une nouvelle forme de communication. Une méthode pour entrer en fusion en Harmonie par le truchement des armes. Un art de combat pacifique de haute portée philanthropique.

Les bienfaits de la pratique vont désormais dépasser l’enceinte d’un Dôjô.

Une pratique assidue influence sur les comportements au delà d’un entraînement.

Le principe de non riposte, d’ accompagnement, de conduite d’ NRJ, d’observation, écoute non-verbale, un fort travail sur soi en évitant tout effort sur autrui va pouvoir bénéficier dans la vie active, de tout les jours, professionnelle comme relationnelle….

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