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Tenir son sabre

La tenue de l’arme…

La première fois qu’on tient un Ken, un Katana, on a tendance à s’y accrocher (comme pour se rassurer).

Conséquences > On sert la Tsuka (poignée ou “grip”), ce qui va raidir les gestes et consommer inutilement beaucoup d’oxygène.

Le sabre doit être maintenu effectivement par les deux mains. Mais en fait, les mains ne sont que les prolongations des bras et surtout des hanches. L’étincelle de chaque action emerge du centre et des hanches. Les mains (les épaules, les bras aussi) ne sont alors que des transmetteurs. Les considérer comme de simple scratch autour de la tsuka (poignée).

Aussi, la saisie est souple. On dit parfois de tenir son sabre comme si on tenait un oeuf frais dans chaque mains. Mais toute la surface des paumes est en contact. Sur ce détail, il en est de même pour les saisies en Aïkido (katate dori, Haïhammi Katate dori et autres…).

En fin de frappe, à l’image d’un tsuki (dont le poing tourne , vrille vers l’intérieur afin de verrouiller et solidifier la frappe), les poignets vrillent vers l’intérieur. Il ne faut jamais pouvoir voir nos pouces. Ceci afin d’être capable de recevoir une violente frappe sur l’arme sans la lâcher. De cette manière, l’arme est en relation directe avec les hanches bien au-delà des mains qui la maintiennent. On dit qu’on fait “SHIMERUcomme si on essorait une serpillère…

En Chudan Kamae, c’est vraiment la sensation d‘être inscrit dans un triangle dont le sommet serait le Kissaki (la pointe du sabre). Cette pointe est très souple afin de rester disponible “tout azimut”…. Le sabre ne doit donc pas sortir de cette triangulation.

LE REGARD (ME TSUKE)
Le regard ne doit pas être placé sur les armes (celle de l’adversaire et encore moins la notre). L’accuité doit toute rester à l’observation des moindres signes de l’adversaire. A la recherche de ce qui peut le trahir (agitation, crisaption des mâchoires, direction du regard, mouvenements du moindre orteil…) En Kendo, malgré le Men (casque) qui masque le visage, on tente de repérer la respiration qui offre également des indications stratégiques. Tous les sens sont en alertes lors de combats. On ne peut se fixer sur un seul point. Nos mains, notre corps connaissent, (après s’être longuement entrainé) la consistance, le poids, la taille, les capacités de notre arme. A l’image du cyclisme ou de la conduite automobile; on n’admire pas ses pédales ni ses freins lorsqu’on conduit…Plus besoin alors de fixer notre attention dessus au risque d’être surpris par l’adversaire. Nos sens doivent embrasser tout le Dôjô, bien au-delà de l’arme donc.