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Proposition d’une méthodologie (2)

En avant pour l’ autopsie détaillée …

Lorsqu’on désire progresser en Aïkido, on peut ne faire que reproduire ce que l”enseignant vient de réaliser (manière adoptée par la majorité des pratiquants), ou bien se programmer un objectif à atteindre en procédant étapes par étapes bien déterminées au préalable.

Ces étapes peuvent concerner différents paramètres:
-1°) construction et intégration technique:

L’attaque, (gestuel, direction, cible, distance, timing, tension). La technique, par exemple Shio-nage (son historique, sa logique, ses points forts, ses points faibles, la manière de prendre contact “awaseru“, les angles, la distance, le timing, la direction, le final, le rapport avec le sabre…)

Puis les variations possibles (”Ri Aï”) autours de cette technique. Et les possibilités qui vont se démultiplier (d’autres rythmes, autres attaques, plusieurs Uke, à genoux, contre armes “Buki waza“…)

-2°) Perception physique et mentale:

La motivation, la latéralisation, l’asymétrie, la garde “kamae“, l’état mental, la recherche de complémentarité, la recherche du Ki musubi (fusion), la non-violence, la puissance, l’anticipation, la fluidité, la position du regard “Me tsuke“, la posture “shisei” le placement du centre de gravite “ki kaï tanden“pour chaque technique à chaque moment…

A chaque en trainement et pour chaque technique et lors de chaque échanges, on devra revisiter ces différents éléments et critères. Ce travail laborieux au début, deviendra “machinal”, réflexe à force de répétition. Ce travail pourra permettre un accès à l’excellence. En tout cas, il y aidera assurément.

“Mentaliser” l’Aïkido, tout comme dans toute activité physique demandant une rapidité d’exécution peut lourdement handicaper l’action. Toutefois, intégrer mentalement chaque action va aider dans les futurs progrés. Cet exercice pourrait être suivi à chaque nouvelle intégration. Tout comme lors des premières heures du permis de conduire, on observe ses pédales, son volant, le comodo, puis on cherche à connaitre les différents fonctionnement. On va ensuite tester les différents organes de conduites puis tester ses propres réflexes.  Intégrer les performances du moteur, apprendre les conséquences d’une mauvaise conduite… Pour ensuite, que tout devienne réflexe, habitude et permettre de plus grandes anticipations et vigilances… L’étape B ne sera pas explorer tant qu’on aura pas intégré totalement l’étape A.

Cette méthodologie bien  plus laborieuse que celle qui consiste à  reproduire le film que l’enseignant aura produit, peut aider à une meilleure intégration. Elle est moins intuitive, peut être moins plaisante que la méthode “globale”. Elle demande beaucoup d’investissement et d’organisation personnelle. Lors d’un cours, des milliers d’informations visuelles, sensorielles et auditives (conseils ciblés de l’enseignant) bombardent l’apprenti. Il faudra alors s’en tenir à l’étape de l’objectif personnel que le pratiquant se sera donné au préalable.

La motivation du pratiquant est son premier carburant. On peut adopter cette méthode dès le début de son apprentissage. Il est bon de tenir un petit carnet de progression personnelle avec colonnes “acquis/non-acquis quant à présent“. On peut l’expérimenter avantageusement même lorsqu’on est arrivé à un grade avancé. Il faudra alors de belles facultés en remise en question.

Bon courage

 

PB