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Cours du 23/06/2014

-Présents : 10

-Thème : Shio nage en kihon de base

-Déroulement : Shio nage ura sur Haïhammi katate dori version basique départ arrêté. Bien distinguer les 3 temps. 1 temps pour absorber l attaque, second temps puissant et rapide en passant sous le bras mais au préalable en se plaçant à hauteur et sous l’épaule d Uke. Puis 3e temps de dépose au sol. Même technique sur katate dori. La jambe arrière doit se placer bien avant la rotation de corps. Impression de grande puissance des appuis.

Puis sur yokomen utchi. Il faudra alors distinguer 3 partie du corps à mettre en route l’une après l’autre : jambe/hanche, puis déploiement de notre propre Yokomen long, franc et net afin de faire largement bouger Uke puis récupération de son poignet.

L’exercice a été démontré tel deux funambules sur le même fil (sur une ligne de tatami). Tori restera coûte que coûte le dernier sur le fil. Tori est imperturbable. Il rentre avec détermination son Yokomen à l’image des rapides kessa giri effectués en début de cours en 100 suburi . A Uke d éviter le bougeant son corps de façon adéquate. Ce Uke doit rester sans cesse sur la brèche néanmoins. Toujours potentiellement dangereux pour son Tori.

Ushiro ryo sode dori/shio nage. Activer les bras comme si on enfilait un anorak. Manche aprés manche. La seconde, on va crawler Uke puissamment afin qu’il se retrouve face à soi. Il aura fait malgré lui 80 % du travail.

Conseil : il faut bien intégrer le rôle d’ Uke. Y penser en dehors de la pratique. Comprendre que son rôle ne s’arrête que lorsqu’on dira «  Yamé ».

Puis entraînement intense en attaques multiples imposées.
Enfin sur attaques/saisies libres.

Ryote dori / dos à dos en veillant à détendre son Uke, Tori doit bien descendre.

 

RAPPEL : Considérer le travail en Aïkido comme pour tout art ; avant de travailler dans le lâcher prise, le feeling, la créativité, il faut intégrer et sans cesse revenir aux fondamentaux, aux kihon waza, aux solfèges et faire ses gammes.

C’est là-dessus qu’on est jugé aux passages de grades. Mais c’est en revenant régulièrement sur eux qu’on peaufine, qu’on améliore et surtout qu’on évite les erreurs.

On doit « consolider les fondations et monter les murs avant de choisir le papier peint ».

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