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Cours du 23/02/12

Présents: 13
Thème: Ken jutsu (kata Ura datchi suite)
Déroulement: 60 kessa-giri complets (enchaînement droite/gauche). Puis Coupe engagée Hashi giri (coupe jambe) corps en fente avant maximum afin de « faire » les articulations en postures
extrêmes.
Poursuite de l’étude de la 2e série Uradatchi du Kata Kashima shinryu. Révision du 6e (Tsuki « coupé  dans son élan»).Puis découverte du 7e (pointe du ken menaçant la gorge d’Uke) Uke retire vivement son avant bras gauche  mais est bloqué dans élan de riposte avec la pointe (kissaki) de la lame de Tori dirigée vers sa gorge, mais garde son sabre vertical toujours menaçant. Ensuite, 9e (mixte du 7e, du 5e et du 2e) Tori finissant en passant à gauche tout le appliquant son sabre perpendiculairement dans les coudes d’Uke.

NOTA: Quelque soit les phases, le sabre devra toujours menacer le partenaire. Réduire les amplitudes du sabre, réduire le temps d’action ou de riposte, réduire les écarts entre partenaires lors des esquives, prendre les postures permettant le plus rapide déplacement de corps (penser au pied arrière façon « starting-block » des kendokas),  prendre des risques dans le timing… ne jamais en faire de trop (esprit du maître de thé,ou du moine-zen),

Les 5 dernières minutes ont consisté à transférer les sensations acquises au ken au travail mains nues. Le choix a été Shomen utchi/Kote-gaeshi direct.

NOTA: toujours faire des ponts, des relations entre le travail spécifique des armes (Buki-waza) et le travail habituel mains nues. L’esprit,  la philosophie de l’ Aïkido se retrouve dans le travail du kata: pas de gagnant ni de perdant. Que des enchainements stratégiques et logiques.

CONSEIL: Avant chaque cours, partir toujours avec un ou des objectifs d’apprentissage.
Il y a d’abord deux façons d’assimiler une technique:
>a) reproduire fidèlement l’exemple donné par l’enseignant sans analyse, en faisant une confiance aveugle (méthode plutôt japonaise). L’analyse se fera plus tard.
>b) réfléchir sur chaque geste,  comprendre le « pourquoi du comment », décortiquer, « autopsier » chaque phase, se reporter à l’historique pour valider intellectuellement et ensuite commencer la mémorisation du travail.

En fin de cours, Remise d’une fiche mémoire sur le kata en question. Présentation des nouveaux Tee-shirt AKDN par Lydie

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