Categories

Archives

A sample text widget

Etiam pulvinar consectetur dolor sed malesuada. Ut convallis euismod dolor nec pretium. Nunc ut tristique massa.

Nam sodales mi vitae dolor ullamcorper et vulputate enim accumsan. Morbi orci magna, tincidunt vitae molestie nec, molestie at mi. Nulla nulla lorem, suscipit in posuere in, interdum non magna.

Cours du 16/10/14

-Présents : 13

-Thème : Ken : Kata à 3

-Déroulement ; Ken, 60 Suburi Kessa giri gauche et droite. Penser à ne pas oublier le 3e temps (Zanshin, temps mort de vigilance et d’observation)… Penser à régler son Kiaï en fonction du groupe et s’auto corriger grâce aux miroirs.

Puis en se retournant de plus en plus vite. Bien différencier le travail du ventre avec celui des bras. En fait, pour créer un mouvement de fouet, une secousse (telle que celle nécessaire à un pêcheur pour envoyer loin l’hameçon), il faut créer une onde. Si l on reste monobloc, le résultat sera court et sans fluidité. Il faut donc engager le bas (jambe et ventre) puis lancer le haut du corps et enfin la pointe du sabre.

Démonstration du kata au sabre à 3 comme objectif de la soirée (référence à la scène de recrutement du film les 7 samuraïs)

Exercice en vis à vis. Shidatchi (Tori) muni d’un Ken, reste menaçant et à bonne distance de coupe, en Jodan kamae. Utchidatchi (Uke) munni d’un Shambara, frappe kessa giri sans retenue dans le but de toucher réellement. Shidatchi doit se retirer de la juste distance pour ne pas être touché, mais doit rester néanmoins proche pour rester menaçant, capable d’asséner un shomen. L’appréciation de la juste distance et du bon moment est la vertu principale de cet exercice. Un second est apparu durant l’exercice, celui de ne pas donner des indications qui pourraient trahir le moment d’attaque, de dévoiler son stress ou ses intentions. Se créer « son » masque de samuraï. Bien souvent on est trahit pas une crispation du visage, une prise d’oxygène (comme si on allait plonger), un micro-mouvement des jambes, un resserrement de la tsuka…

A la longue, grâce au shambara, dans ce jeu de contact intense, les rapports « gagnant/perdant » (dans lesquels nous sommes éduqués depuis tout petit) rejaillissent rapidement. Et les envies de vengeance inconscientes ou de surenchère dans l’intensité des frappes, dès qu’on a été touché, prennent le dessus. Mais conformément à l’esprit de l’Aïkido, prenons 1°) les échecs comme autant d’enseignements. 2°) L’adversaire comme celui qui nous montre nos carences, un staring-partner, un senseï attribué personnellement. L’ego en prend sacré coup à chaque contact du shambara… mais cela est riche d’enseignement sur soi…

Afin de mieux faire comprendre l’Aïkido et surtout ses mouvements complexes , à l’ AKDN, on a recours souvent aux métaphores. Elles sont souvent tirées de contextes de tous les jours ou d’autres apprentissages (le vélo, la musique, une langue étrangère…). Mais l’Aïkido lui même, peut servir de métaphore au milieu d évènements de la vie de tous les jours… Conflits en tous genres, projets, difficultés, challenges…

Passage à un travail à mains nues se rapprochant : Haïhammi Katate dori/sokumen irimi nage. Tori aprés avoir fait mettre en mouvement Uke (menace de ses flancs par un tsuki piqué), se love à l’intérieur du bras de saisie en se décalant au préalable, place sa jambe arrière de manière à préparer un vif pivot de basin, puis, sokumen irimi nage. Uke produit une chute arrière bien longue.

 

RAPPEL : Durant les vacances de la Toussaint, Dôjô ouvert les lundis s et Mercredis (sans les cours enfants/ados) pour entraînements libres.

 

Comments are closed.