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Le sabre

Points communs pour la pratique du sabre:

 

La pratique quelque soit l’outil, se fera toujours de la même façon: main gauche à l’extrémité, main droite derrière la tsuba (garde). On gardera l’espace d’une troisième main entre les deux sur la Tsuka (poignée ou “grip”). La main gauche est consacrée à la puissance, la force pure, tandis que la main droite va affiner, trouver la précision de l’impact et de la cible. Son maintien reste souple. Avec cette sensation d’avoir les hanches comme d’énormes ressorts capables de reprendre la garde au moindre choc sur la lame. on fait Shimeru, les poignets se cassent vers l’intérieur comme si on essorait la tsuka. En fin de frappe, Le sabre, après quelques temps de pratique, doit être ressenti comme le prolongement, la fusion des bras. Plus finement encore, le prolongement des hanches. On formera un triangle épaules/Kisaki. On n’utilisera toujours que son dernier tiers tranchant (le monochi). C’est la partie la plus efficace car elle bénéficie de la force centrifuge des coups et conserve la distance de sécurité par rapport à l’adversaire. C’est pour cela également que les forgerons soignent cette partie plus que le reste qui sera la plus solide. Dans la pratique, on va utiliser aussi la pointe (Kisaki) pour les coups d’estocs ou tsuki. Parfois l’extrémité (la Kashira) de la tsuka peut être utilisée aussi . Dans certains Katas de Iaï-do, le fourreau (la saya) peut être également utilisé.

Voir aussi: rubrique “truc et astuce” et article sur “les armes” dans notre site.

Nota: Pratiquer le sabre lorsqu’on est Aïkidoka n’est pas une simple option. C’est le moyen de retrouver les origines de nombreuses techniques aux mains nues. De plus, il est nécessaire de se faire une idée de cette arme et de son efficacité pour mieux intégrer les techniques qui en font systématiquement références. Pratiquer l’Aïkido sans faire du sabre n’a pas de sens.

Attention: un sabre ne se prête pas. De même, le pratiquant doit toujours rester vigilant en le considérant comme une véritable arme. Avoir toujours un oeil sur lui dans le dôjô. Il doit être dans son étui, sa housse, à notre hanche ou à nos cotés lors du salut. Jamais isolé posé négligament, et on ne doit pas s’en servir de canne, sous le bras, ni le manipuler de façon inconsidérée pour s’amuser. En ken jutsu, dès lors qu’il y a des contacts Ken contre Ken, ne pas frapper fort et lorsqu’exceptionnellement on doit contrer une frappe, ne pas opposer le “ha” (le fil de coupe) et le préserver en préférant son méplat.

Nous vous souhaitons de belles et grandes sensations. Bonne pratique…

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