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De larges champs des possibles

La pratique de l’Aïkido permet de connaître le fonctionnement de son corps, entraînement après entrainement, dans ses moindres détails. La synergie articulaire omniprésente à chaque mouvement. Par exemple, une frappe de sabre n’est pas produite uniquement du fait des seuls bras, mais de l’engagement primaire du bassin, des hanches, d’une posture de buste d’aplomb impeccable, d’un regard horizontal placé « Me tsuké », de l’ouverture ou non des pieds, des bons appuis au sol, de la souplesse des genoux, et bien entendu de la capacité à dérouler ses bras articulations après articulations le plus fluide possible.

Pour cela, il faut éprouver, (mettre à l’épreuve), toute proportion gardée, l’ensemble de son corps mais aussi son esprit. Comme on dit, ce sont les échecs qui construisent. Sans les rechercher, il ne faut leur donner juste leur place indicative. De simples marqueurs…

Par ailleurs, le danger doit être omniprésent durant la pratique.

Sans celui-ci, l’Aïkido ne serait qu’une chorégraphie dépourvue de musique. La « musique », dans la « danse » de l’ Aïkido est remplacée par ce danger impérieusement nécessaire. Entre le salut du début et celui de fin, il doit être question de vie ou de mort sur le tatami. Rien que ça !

L’engagement doit être totale. Les sens en alerte maximale.

Fixer son attention, son énergie sur la difficulté en l’affrontant en force, de front, n’est certainement pas, (en tout cas bien souvent) la bonne solution. Il faut parfois différer son action, observer, en profiter pour rechercher d’autres opportunités… En tout cas ne pas focaliser, et certainement pas tétaniser.

Là également, se diriger vers l’espace solution et ne pas rester dans l’espace problème. Comme on dit: « c’est facile à dire ! », mais le tout est de se mettre en mouvement et mettre en place cette philosophie de vie. C’est une constante en Aïkido.

De même, on sait qu’attaquer déséquilibre son attaquant.

L’attaque produit une énergie, le centre de gravité se déplace. Ces conséquences produites par Uke doivent être exploitées habilement par Tori. Cet engagement en avant, ne sera par contre, bloqué verrouillé, mais encouragé, voire, provoqué parfois et systématiquement accompagné et guidé. Bien souvent dirigé vers le sol, ou contre l’attaquant lui-même, ou encore neutralisé au moyen d’une clé.

Tori recherchera à tous prix l’économie d’NRJ, par la fluidité et sa capacité à trouver le rythme idéal en fonction de l’attaque. Son corps entrera dans le carcan de l’attaque de façon « ergonomique ».

Chaque action provoque une réorganisation dans le système de l’autre.

Modifier un petit élément chez soi comme chez l’autre provoque une modification dans tout le système. Cette loi de la systémique est visible autant dans une entreprise. Etre capable de transférer ce qui se fait stratégiquement sur un tatami, au sein d’une entreprise, avec toute cette bienveillance, capacité d’anticipation imposé par l’ Aikido peut aider à une meilleure rentabilité ou en tout cas, un meilleur fonctionnement,

La maîtrise de l’art de l’ Aïkido sensibilise au fur et à mesure le pratiquant à affûter ses sens à déceler et prévoir les futurs réactions dans le corps, la posture et l’engagement de l’autre.

La plus grande finesse est perçue dès lors que ce sera l’attaquant lui-même qui,par ses propres attaques, sera déséquilibré sans aucune contrainte de Tori. Ce dernier aura su s’effacer, se faire oublier au bon moment.

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